Le nouveau PLU renforce les quartiers pavillonnaires dans leur caractère identitaire et isole des secteurs de projets (centre-ville, Quatre-chemins) peu protégés où la pression immobilière va être particulièrement fort
La modification du Plan local d’urbanisme de la ville de Sceaux aura pour conséquence de diminuer les possibilités de construire au sein des quartiers pavillonnaires mais elle ne remet pas en cause les possibilités constructives dans les secteurs de projets et les secteurs de centralité.
Les pavillons occupent la moitié de la surface de la ville de Sceaux mais n’abritent qu’environ 22% de ses habitants. S’il est légitime que leurs propriétaires veuillent préserver leur bien-être et cadre de vie et fassent ressortir leur rôle de préservation de la nature en ville, l’intérêt de tous les scéen-ennes- n’est pas d’empêcher toute construction dans la zone UE mais de la permettre en fonction des nouvelles restrictions pour que les promoteurs respectent dans leurs projets le caractère, l’originalité, l’aspect écologique des pavillons de Sceaux.
On peut aussi regretter que cette modification n’ait pas été l’occasion de s’interroger également sur les évolutions à intégrer dans les secteurs autres que les zones pavillonnaires, alors même qu’une des conséquences de cette révision est d’augmenter de facto la pression immobilière sur ces derniers. Elle accentue encore le déséquilibre entre les « zones pavillonnaires protégées » et les secteurs de projet et de centralité où il aurait été là aussi opportun de renforcer la maîtrise et la qualité de l’urbanisation.